Dès le moment où les bergers de Bethléem ont entendu le message stupéfiant des anges : « […] aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2.11), Noël a été associé à la joie. Il s’agissait de la meilleure nouvelle possible! Par ailleurs, ceux qui suivent Jésus se réjouissent du salut et de la vie éternelle qu’il leur accorde. Pour bien des gens, cependant, les épreuves et le deuil assombrissent la joie du temps des Fêtes. Le sermon du pasteur Stanley intitulé « Triumphant Joy » (Une joie triomphante) peut nous aider à accueillir une définition moins émotionnelle de la joie.
« Dans l’épître aux Philippiens, l’apôtre Paul parle souvent de la joie. Il avait toutes les raisons du monde de se sentir malheureux. Prisonnier, il envisageait la mort, mais cela ne l’a pas empêché d’écrire au sujet de la joie. Que savait-il que la plupart des chrétiens ignorent?
« Il connaissait la différence qui existe entre “joie” et “bonheur”. Le bonheur est un état de parfaite satisfaction intérieure, d’euphorie, qui repose sur nos circonstances. Or, celles-ci changent chaque jour. Par contraste, la joie se fonde sur notre relation avec Jésus-Christ. Celle-ci ne change jamais parce que, dès notre conversion, le Seigneur nous scelle en permanence du Saint-Esprit.
« Alors, nos circonstances nous importent peu, que nous marchions dans de sombres vallées ou non, car au fond de nous réside une grande joie, un contentement qu’il est difficile de décrire. Quand Paul a écrit aux Philippiens, voilà ce qu’il ressentait.
« La force et le contentement de Paul peuvent aussi vous appartenir. Laissez-moi donc vous demander si, quand tout va mal, vous vous réjouissez dans le Seigneur. Vous pourriez me répondre que cela n’est pas une réaction naturelle. Cependant, le chrétien ne vit pas sur le plan naturel; les gens pieux ne sont pas esclaves de leurs circonstances, ils vivent en fonction de leur relation avec Jésus-Christ. »
Louez Dieu en vous servant de la prière suivante, basée sur Psaume 34.2 ou en utilisant vos propres mots :
Père, quand je repense à ma vie, je constate que tu m’as toujours été fidèle. Je te loue, sachant que tu vises un bon but dans tout ce que tu permets que tes enfants vivent. Au nom de Jésus, amen!