Illustration de Vincent Mahé
Dieu aime beaucoup ses enfants. David a reconnu ce fait quand il a prié : « Garde-moi comme la prunelle de l’œil. » Comme pour les enfants de Dieu de nos jours, David n’a pas toujours eu la vie facile. Ses relations ont parfois été tumultueuses, et ses ennemis ont essayé de l’assassiner. Lorsque nous vivons un conflit sérieux, Christ nous protège. Cependant, nous ne devons pas le prier à la légère d’intervenir pour nous. Imitons David en cela.
CONTEXTE
Le psaume du jour est l’un de plusieurs où l’auteur dénonce la méchanceté, les complots et la cruauté.
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Psaume 17
RÉFLÉCHIR
Quand pouvons-nous demander à Dieu de nous délivrer du danger?
Nous devons nous montrer patients, charitables et doux dans les situations difficiles, car c’est là le fruit de l’Esprit en nous (Galates 5.22,23). Quand un problème irritant se transforme en situation dangereuse, même la personne la plus douce peut s’énerver. David implore Dieu d’écouter ce qui est juste (Psaume 17.1). Pourquoi commence-t-il ainsi sa prière?
Le Psaume 17 est un psaume de lamentations. La langue hébraïque a au moins douze mots pour parler de prière, dont tephillah, qui signifie « intervenir, s’interposer ».
Dans une situation de conflit, nous tentons d’instinct de nous convaincre (ainsi que les autres) que nous avons raison. En réalité, plus les enjeux sont élevés, plus il est difficile d’être honnête. En gardant ce fait à l’esprit, décrivez l’honnêteté dont fait preuve David dans la deuxième partie du verset 1. Vous est-il facile ou difficile de vous montrer ouvert avec Dieu?
Le mot « sonder » (17.3) veut dire « scruter, être éprouvé ». Quand nous prions Dieu, il juge ceux qui se lèvent contre nous, mais il examine aussi nos motifs.
Dans les versets 3 à 5, David mentionne trois choses avant de prier l’Éternel d’intervenir : sa parole ne dépasse pas sa pensée, il se garde des sentiers des violents et ses pas sont fermes dans les voies de Dieu. Que vous révèlent ces versets sur l’importance de l’examen de soi, de l’humilité et de la proximité de Dieu dans une situation conflictuelle?
SUITE DE L’HISTOIRE
Après s’être examiné et avoir démontré son innocence, David prie Dieu de le protéger.
De quelle manière les versets 6 et 7 démontrent-ils le paradoxe selon lequel nous devons prier Dieu, même s’il est conscient de ce qui nous arrive? Les croyants en Jésus sont des enfants de son Père. Expliquez de quelle manière le fait qu’un enfant fasse appel à un parent favorise une meilleure relation entre eux? Une meilleure relation entre lui et Dieu?
L’expression « la prunelle de l’œil » indique une faveur et une protection personnelles. Cette expression est reprise pour parler des soins que prodigue l’Éternel aux tribus d’Israël (Deutéronome 32.10).
David prie Dieu ainsi : « Garde-moi comme la prunelle de l’œil » (v. 8). Comment ce verset montre-t-il l’amour et la confiance de David envers Dieu? Réfléchissez à votre propre relation avec Dieu. Remerciez-le de sa bonté et cherchez à lui plaire.
Avez-vous déjà parlé avec orgueil (v. 10)? Comment ce psaume vous porte-t-il à repenser vos actions et vos attitudes?
Il y a plus d’une référence à la parole dans ce court psaume, ce qui nous rappelle tout le potentiel de nos paroles : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue » (Proverbes 18.21).
Dans 1 Pierre 5.7, la Bible nous encourage à nous décharger sur Dieu de tous nos soucis, et dans Philippiens 4.6, à lui faire connaître toutes nos demandes. Nous y lisons aussi : « Dieu dans les cieux […] n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations? N’y a-t-il pas dans ta main la force et la puissance? Nul ne peut t’affronter! » (2 Chroniques 20.6). Comment harmoniser ces deux idées? Comment s’appliquent-elles à la prière de David au verset 13?
RÉFLÉCHIR
C’est en trouvant notre satisfaction dans la présence du Seigneur que nous serons bénis, quelles que soient nos circonstances.
Il arrive que Dieu nous protège du danger; il arrive aussi qu’il fasse disparaître le danger. Il agit selon sa sagesse et son autorité. Nous pouvons toutefois faire appel à lui, car nous sommes ses enfants. Il nous récompense alors en se manifestant à nous, un don comme nul autre (v. 15).
