AGGÉE 2.4-9
L’agriculture exige énormément de travail, des semailles aux moissons. En regardant son champ en jachère, le fermier imagine déjà le travail à y exécuter. Il souhaite une récolte abondante et il se nourrit de cet espoir quand la fin n’est pas encore en vue.
Après avoir vécu presque 70 ans en exil, les Juifs qui sont revenus dans la Terre promise ont affronté une situation semblable. Des ruines attestaient de la destruction de leur splendide Temple, et il leur semblait impossible de le rebâtir. Le peuple avait besoin d’espoir pour s’encourager en vue du travail à accomplir.
« L’Éternel réveilla l’esprit de Zorobabel […] et l’esprit de Josué […] et l’esprit de tout le reste du peuple » (Aggée 1.14). Puis il les a exhortés à la patience : « encore un peu de temps » (2.6), et les choses devaient changer. Pour que les Juifs entrevoient la gloire à venir, ils devaient prendre courage et travailler, instructions que Dieu a fait suivre d’une promesse : « La gloire de ce nouveau temple surpassera beaucoup la gloire de l’ancien, et je ferai régner la paix en ce lieu-ci » (2.9, Bible du Semeur).
Quand l’avenir suscite peu d’espoir, rappelons-nous que Dieu manifestera un jour sa gloire. Usons donc de courage et travaillons.
LA BIBLE EN UN AN : OSÉE 10 – 14