PROVERBES 12.13-22
Quand on demande à des gens de définir les racontars, la plupart songent au fait de répandre des rumeurs. Bien que vraie, cette définition n’est pas complète. Les commérages incluent toute parole pouvant causer un mal non nécessaire. Par exemple : faire un commentaire désobligeant sur la tenue vestimentaire d’une personne, dire de quelqu’un qu’il ne sait pas faire son travail ou parler de la vie privée d’une connaissance en son absence.
Ce sont tous là des exemples de potins, de paroles qui, bien qu’elles paraissent innocentes, blessent et font tort à notre prochain. Voici un élément de plus à considérer : votre conscience vous reprend-elle quand vous parlez ainsi de vos semblables?
Nous pouvons masquer ce péché de bien des manières : en plaisantant, en donnant les autres « en exemple » ou en communiquant une information sous le prétexte d’en faire une requête de prière. Bien sûr, les blagues et les exemples ne constituent pas tous des cancans, et Christ appelle les siens à prier les uns pour les autres. Nous devons donc distinguer les paroles sages des paroles vaines.
Ce qui compte, ce sont les motifs (Psaume 19.14). Prions Dieu de nous donner le désir de lui plaire et de ne dire que ce qui édifie les autres (Éphésiens 4.29).
LA BIBLE EN UN AN : DEUTÉRONOME 33—34
