PSAUME 16.11
Dans Pensées, un ouvrage publié à titre posthume, le philosophe religieux et mathématicien Blaise Pascal parle de la faim insatiable que ressent l’humanité. En voici un extrait.
« Qu’est-ce donc que nous crie cette avidité et cette impuissance, sinon qu’il y a eu autrefois dans l’homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace toute vide, et qu’il essaye inutilement de remplir de tout ce qui l’environne, recherchant des choses absentes le secours qu’il n’obtient pas des présentes, mais qui en sont toutes incapables, parce que ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c’est-à-dire que par Dieu même. »
Dieu nous a créés avec une soif de lui que lui seul peut étancher. Nous ne serons épanouis que dans la mesure où nous connaîtrons l’amour transformateur et inconditionnel de Dieu. « Moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10.10). Dieu veut que nous parvenions à la plénitude, mais cela n’est possible que dans le cadre d’une relation avec lui.
Dieu procure joie et contentement à ceux qui le cherchent par-dessus tout. Prions-le de nous accorder sa direction et sa plénitude (Psaume 63.1-6).
LA BIBLE EN UN AN : NOMBRES 8 – 10